Le sang

J'avais zappé cette section moi ^^

Allez, mon dernier. En fait ça n'en est pas un, juste j'avais comme projet depuis un moment d'écrire un livre, une nuit que je dormais pas j'ai pris une feuille et un crayon et j'ai commencé ^^

Peut-être qu'un jour je l'aurai fini, mais c'est pas demain la veille...



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Le sang.

C’est le fil conducteur de ma vie, mon amis intime, mon amant. Au plus loin que je me souvienne il a toujours été présent. C’est une constante inaliénable de mon existence.
Son odeur me suit et m’enlace, une odeur douce, mais enivrante, hypnotique. Elle est le lien avec mon passé et mon avenir, confondus avec le présent dans le tourbillon flou de ma vie. Je la reconnais entre mille, elle est tellement identifiable parmi les autres si volatiles. Elle reste en vous, gravée dans vos nerfs olfactifs et ne vous lâche plus, vous rappelant à elle à chaque instant. Vous vous êtes déchiré la jambe, du sans coule, l’effluve odorante vous parvient avant même que la vision de votre blessure ne vous frappe, avant même que la douleur ne s’empare de votre pensée.
Chaque planète, chaque lune que j’ai visitée avait ses odeurs, parfois agréables, parfois repoussantes, mais le sang exhalait son odeur à chaque lieu, chaque place où je me trouvais.
Sa vision indispose bon nombre de personne. C’est stupide. Il est en nous et nous aurions tord de redouter sa vision, il nous faut accepter le sang comme un don, et le sang qui coule comme un remboursement à l’univers de notre don. Puisqu’il nous faut tous mourir, inutile de nous voiler la face devant un flot bouillonnant jaillissant d’une artère perforée. Ce n’est que la vie, nous la vivons et nous la mourrons dans le sang.

Aujourd’hui le sang m’appelle…

Du bruit, des pas, un homme.
Je recule au plus profond de l’ombre, ce n’est pas lui.
Je le vois passer. La vision d’un homme trompe rarement sur son appartenance. Ceci est d’autant plus vrai que les hommes sont puissants, ils s’entourent de faste et de luxe comme si le leur dépérissait dans un environnement étranger.
Celui-là ne dépare pas à la règle, une chiure qui ne pèse pas le poids des bijoux qu’il porte. Probablement un proche.

Aucune importance.

Il est passé, je m’avance un peu plus dans le palais.
Une porte, pas un bruit, je l’ouvre et entre.
Aucun doute, c’est sa chambre : la pourriture du luxe envahis chaque recoin de cette immondice. De l’or, des étoffes des meilleurs tisserands de Shaar’ti, par terre les restes d’une orgie.
Un bureau, je m’y avance croyant y voir une lueur d’espoir dans l’esprit gangrené de ce dégénéré. Peine perdue, il y range sa drogue.
Un lit entouré d’étoffes de velours, un ronflement sourd qui s’en échappe, aucun doute.

Je sors mon poignard.

Je m’avance doucement, le sang va enfin couler, l’adrénaline monte en moi. J’écarte les rideaux, je le vois étalé, gros porc gavé de luxe et de luxure, enfoncé dans ses coussins et dans sa came. Quelle abjection ! Je remercie en moi l’Immortel Salvateur de me permettre de tuer cette loque, gloire à Lui ! Je me rapproche. Quelle puanteur ! Je maîtrise mon refoulement et m’avance encore. Mes yeux regardent ses paupières, ma lame est sur sa glotte. Je reste là un moment, j’aime ses instants où j’ai le pouvoir. Une envie, un moindre caprice et je vole sa vie. Désormais c’est ma chose, mon objet entre me mains. Un sentiment de puissance s’empare de moi, j’ai maîtrisé cette bête, plus rien, plus personne ne peut m’arrêter, je suis tout puissant, je suis le maître !
Hélas, je ne peux m’attarder, mon travail doit être achevé, ma tâche accomplie.

Je lui entaille la joue.

La douleur circule à travers ses nerfs jusqu’à son cerveau embrumé par l’alcool et la came. Elle arrive à se frayer un chemin à travers ses circonvolutions inhibées.

Ses yeux s’ouvrent.

Il me voit. A cet instant il comprend. Il comprend qui je suis, ce que je fais là, qui m’envois, quels actes il a fait pour que je sois là, ses erreurs, ses faiblesses, sa folie, son envie de vivre, sa vie gâchée à sombrer dans les plaisirs de la chair. Il veut vivre, m’échapper, s’enfuir. Il va crier, se débattre.

J’enfonce ma lame.

Un faible sifflement s’échappe de sa gorge, une angoisse soufflée au vent, un cri de haine. Je le regarde dans les yeux, j’y lis sa haine, son désespoir, son envie de vivre.
J’aime que mes victimes meurent lentement.
Je sens qu’il va sombrer dans la mort, je ne le laisserai pas y entrer si doucement, presque en s’endormant.
Je lui murmure à l’oreille : « Tu as contrarié l’Immortel Salvateur, pour que Sa gloire demeure, mort à toi ! »

J’arrache mon couteau de sa gorge.

La trachée, les artères, tout jaillit en un flot de sang. Ses yeux s ‘écarquillent, je ne lis plus que la douleur. Le flot se tarit en un gargouillement difforme. Ses pupilles se rétractent.

Mon travail est accomplit.

Eh, si tu fais un livre tu le dédicace à la N_FTG hein ? ^^
Si c'est le début, je suis pressé de voir la suite

Le type, là, il est pas gentil, mais c'est le héros (sisi ^^)

Le temps que je finisse le livre je suis pas sûr qu'ogame existera encore (pour peu que je le finisse un jour ^^)

Roo Finwë, t'as l'âme d'un écrivain... moi je demande une suite ^^

Date un peu ce sujet ^^

D'ailleurs j'ai relu ma partie RP et je pense ( enfin) reprendre mon RP !

Ouaip, il date un peu ^^


Bon, une suite quand même alors?


Son corps inerte retombe mollement sur le lit, comme s’il ne s’était pas éveillé, comme s’il était tombé là, dans le sommeil ou dans le coma proche de l’état dans lequel je l’ai trouvé.

Je contemple un moment mon œuvre, presque de l’art. Il y a une certaine beauté dans ces effusions sanglantes, mais les hommes sont trop faibles pour oser la voir. Ils ne s’intéressent qu’à la beauté des choses qu’ils appellent « pures ». C’est-à-dire les choses propres, qui ne risquent de tacher ni leurs mains, ni leur réputation, et le sang n’en fait certainement pas partie… Encore que ce n’est pas toujours le cas… Au fond d’eux même, la nature reprend ses droits quand toute dignité est inutile à la bienséance d’un homme. Tous se sont déjà régalé de la vue du meurtre de centaines de personnes, calés au fond de leurs fauteuils. En réalité ils sont lâches. Ils ont peur de quitter leur petit confort, leur petit quotidien, leur vie de merde, mais leur vie si confortable, si douce, si protégée du monde extérieur… Voir le sang le leur rappellerai, le danger, la peur les sortiraient brutalement de leur rêves éveillés dans lequel ils sont plongés depuis leurs naissances.

Parfois j’ai pitié d’eux, moi aussi j’aurai pût être le même robot, mécanique imperturbable, outil de précision ayant pour but de fonder une famille qui engendrerait d’autres outils…

Mais l’Immortel Salvateur m’a sauvé, il m’a sortie de cet infernal engrenage où l’on finit broyé par la masse des autres. Hélas Il ne peut tous les sauver. « Leur temps viendra » m’a t’Il dit.

Franchement ça donne envie d'en savoir plus sur le perso. Un conseil, garde le suspens pour plus tard
À quand le best-seller ? ^^

Bah... ça je l'ai écrit en janvier, et j'ai rien fait depuis ^^

Bref, c'est pas pour tout de suite quand même...

Y a du bon talent quand même !

Continue

je vais faire mon rabas joie mais je trouve que ca meriterais un travail sur la forme (il y a quelque chose a exploité dans le rythme des phrases qui n'est pas épanoui dans cette forme brut, il faudrais rafiner !) parce que même si c'est bon, ce n'est pas encore beau. un roman rédigé comme ca serait lourd a lire, il vaudrais mieux paufiner pour que ca en devienne dur, au sens ou les phrases ont plus d'ampleur.

Mais continue, et améliore, c'est déja très bon, avec en prime un pottentiel d'amélioration !

T'inquiète, ça sera pas toujours comme ça ^^

Je compte développer deux histoires en parallèle qui s'entrecroisent, avec l'autre histoire qui serai "normale".

J'ai essayé de faire lourd pour bien montrer les pensés du personnage, je voulais qu'il y ai un côté un peu dur, un peu cassant, un peu fou aussi, c'est censé être quelqu'un d'imbu de lui-même, très fier de lui et qui se crois supérieur, il parle des autres comme de la merde et n'en pense pas moins, donc je voulais pas que ça soit "beau", je voudrai que ça soit saccadé, hachuré, un peu comme des pensés non formulées qui se bousculent et arrivent par flash sans qu'on puisse les aligner même si on les comprend.

Après, je suis tout à fait d'accord que je doit reprendre à peu près toutes les phrases, mais je compte le faire une fois que j'aurai fini le livre, comme ça je pourrai y glisser des allusions, des références sur d'autres points de l'histoire qu'on découvre par la suite.

Ce qui m'inquiète le plus, et c'est sans doute ce que tu veux me dire, c'est le rythme du récit, c'est un meurtre, on doit sentir au fil des phrases la tension qui monte, les actions doivent devenir plus rapide, au début il réfléchit, après il agit par instinct, et après le meurtre tout doit subitement redevenir calme. C'est ça que j'ai du mal à rendre.

ah oui... ca y etais pas... en même ca doit vraiment pas etre evident, pour essayer de t'aider, je vais te chercher des bouquins ou c'est bien rendu si tu veux, ca pourrais t'aider !
voyons...t'as lu "le parfum" de Süskind ? Apres je pense que les grands roman du romantisme peuvent aussi t'éclairer sur la facon qu'on peut avoir de dépeindre des troubles interieurs, le thêatre romantique aussi en fait, si c'est pour une narration a la premiere personne ! (je pense a "Faust" de Goethe)
Si jamais d'autres machins me reviennent, je te les donne.

(si tu as lu ce dont je te parle, dis moi tout de suite si ce que tu cherches s'apporche de ca ou pas, que je ne fasse pas route en fouillant ma mémoire litteraire :p)

J'ai lu aucun des deux, mais je connais l'histoire de Faust.

Par contre, c'est pas trop des troubles interieurs qu'il ressent, pas encore du moins, le type est dérengé, mais parfaitement sûr de lui, il n'a pas d'hésitation ni de remord, il est censé avoir subit un lavage de cerveau et un conditionnement...